La littérature maghrébine d’expression française
Elle désigne à la
fois une région géographique située au nord de l’Afrique et
la langue française introduite par le colonisateur à partir de 1830
dans les pays du Maghreb (Maroc, Algérie et Tunisie). La création d’un
système éducatif français au sein de ces pays a donné lieu au phénomène d’acculturation.
Cette littérature indique donc l’ensemble des œuvres littéraires écrites en français par des auteurs maghrébins.
Cette forme d’écriture voit d’abord le jour en Algérie avec plusieurs écrivains comme Mouloud Feraoun, Mouloud Mammeri, Mohamed Dib et Kateb Yassine .En Tunisie Albert Memmi se distingue en écrivant son autobiographie la statue du sel
Au Maroc plusieurs auteurs optent pour l’écriture en français et produisent des œuvres dans des genres variés comme l’autobiographie avec Driss Chraïbi : Le passé simple, Ahmed Serfoui : la Boîte à Merveilles. La femme s’aventure également dans cette littérature Avec Fatima Mernissi, Assia Jebbar et bien d’autres .Certains de ces auteurs obtiennent des prix prestigieux comme le Goncourt de Tahar Benjelloun pour son roman La nuit sacrée
Autobiographie est composée de trois racines grecques : auto= soi-même, bio= vie et graphie= écriture. C’est un récit rétrospectif en prose qu'une personne réelle fait de sa propre existence, lorsqu’elle met l’accent sur sa vie individuelle, en particulier sur l’histoire de sa personnalité. C’est donc un récit à la première personne « je » dont lequel celui qui écrit, signe le livre, celui qui raconte et celui dont on raconte sa vie sont une seule personne (auteur= narrateur= personnage personne). L’autobiographie se caractérise donc au moins par l’identité de l’auteur, de narrateur et de personnage. L’autobiographie est genre littéraire. Elle est comme une forme de la littérature personnelle comme le journal intime et les lettres personnelles mais elle se distingue de ses écritures par son caractère rétrospectif. L’auteur raconte les événements après les avoir vécu. Dans l’autobiographie, il y a toujours une relation entre le « moi » d’autrefois qui a vécu les histoires et le « moi » d’aujourd’hui qui les rapporte ou les raconte
III) Le pacte de l’autobiographie
L'auteur d'une autobiographie instaure un pacte avec ses lecteurs: il s'engage à être sincère, à ne pas déformer les faits, à ne pas mentir. Cependant il est difficile de raconter son passé sans le déformer. Parmi les difficultés que rencontre quelqu'un qui raconte sa vie, il y a :
§ le problème de la mémoire qui n'est pas toujours fidèle,
§ le souci de plaire au lecteur et de se montrer sous son meilleur jour,
§ le fait que celui qui écrit n'est plus exactement le même que celui qui a vécu les évènements racontés,
§ le refoulement de souvenirs douloureux,
§ la pudeur.
IV) Les enjeux de l’autobiographie
Pourquoi écrire une autobiographie ?
· Pour lutter contre le temps et l’oubli.
· Pour s’apaiser (se calmer).
· Pour le plaisir de l’écriture.
· Pour partager son intime avec le lecteur.
· Pour profiter les autres de ses propres expérience.
Pourquoi lire une autobiographie ?
· Pour profiter de la vie ou les leçons d’une vie.
· Pour comparer ma vie à celle de l’autre.
· Pour réfléchir à notre existence
· Pour prendre l’exemple.
V) Biographie d’Ahmed SEFRIOUI
Ahmed Sefrioui est issu d'une famille d’origine berbère, né à Fès en 1915 et décédé 25 février 2004, il est l'un des fondateurs de la littérature maghrébine d'expression française.
1) Ses études et formation:
Ø Etudes secondaires au collège Moulay Idriss à Fès. -Diplôme de fin d’études secondaires et brevet d’arabe classique.
Ø Stages en France et participation à des rencontres internationales et à des stages de musique.
2) Ses Activités administratives :
Ø 1938 : affectation au musée du Batha à Fès.
Ø 1954 : assistant de musée à Rabat.
Ø 1956 : chef du service de l’artisanat.
Ø 1957 : attaché de cabinet au Ministère de l’information et du Tourisme puis directeur de l’Office National du tourisme.
Ø 1959 : Directeur des Monuments historiques, des Arts et du Folklore.
Ø 1963 : Directeur des Affaires Culturelles puis directeur des Arts plastiques, chef de la division des monuments historiques, de l’archéologie et des musées.
3) Ses œuvres
Ø Le Chapelet d'ambre, 1949
Ø La Boîte à merveilles, 1954
Ø La Maison de servitude, 1973
Ø Le Jardin des sortilèges, 1989
VI) Présentation de l’œuvre
§ Les circonstances de histoire : L’époque et le lieu : L’enfance du narrateur (6ans) »1921 La médina de Fès Dar Chouaffa
§ La durée : Environ une année ; évocation des saisons
§ Epoque historique : Le Maroc sous la colonisation française.
§ Procédés narratifs : Alternance des temps du récit : passé simple et imparfait et des temps du discours (paroles rapportées intervention de l’adulte) Des retours en arrière Des changements de narrateurs (récit enchâssé)
§ Le statut du narrateur : Narrateur et personnage Si Mohamed (le je) mais le nom du personnage est différent de celui de l’auteur(Ahmed)
§ Les Personnages : Le narrateur, son père, sa mère, l’amie de sa mère (Lalla Aïcha) , La chouaffa et les voisins.
§ Les thèmes : Evocation de souvenirs d’enfance -les traditions - Les rapports sociaux - les peintures ethnographiques : les fêtes(Achoura), la solidarité : la disparition de Zineb, l’amitié : Lalla Zoubida et Lalla Aïcha, la mort, celle de Mohammed Ben Tahar, la polygamie le mari de Lalla Aïcha et la fille du coiffeur, l’éducation traditionnelle, incarnée par l’enseignement coranique, la crise financière qui fait basculer l’enfant, Sidi Mohammed, de la vie de l’Eden à la réalité de la vie des adultes, le retour triomphal du père, symbole de la force et de la sécurité.
§ Le GENRE : Roman autobiographique différence nom de l’auteur et celui du personnage principal. Date de parution : 1954
§ Nombre de chapitres : 12
Cette forme d’écriture voit d’abord le jour en Algérie avec plusieurs écrivains comme Mouloud Feraoun, Mouloud Mammeri, Mohamed Dib et Kateb Yassine .En Tunisie Albert Memmi se distingue en écrivant son autobiographie la statue du sel
Au Maroc plusieurs auteurs optent pour l’écriture en français et produisent des œuvres dans des genres variés comme l’autobiographie avec Driss Chraïbi : Le passé simple, Ahmed Serfoui : la Boîte à Merveilles. La femme s’aventure également dans cette littérature Avec Fatima Mernissi, Assia Jebbar et bien d’autres .Certains de ces auteurs obtiennent des prix prestigieux comme le Goncourt de Tahar Benjelloun pour son roman La nuit sacrée
Les thèmes et les sujets prédominants sont, au début, liés à la description de la vie quotidienne et à l’identité (littérature ethnographique : folklore, traditions et coutumes).D’autres sujets émergent plus tard dont la recherche esthétique, la contestation, le refus et la résistance. Ahmed Sefrioui appartient à la première génération.
II) L’autobiographieAutobiographie est composée de trois racines grecques : auto= soi-même, bio= vie et graphie= écriture. C’est un récit rétrospectif en prose qu'une personne réelle fait de sa propre existence, lorsqu’elle met l’accent sur sa vie individuelle, en particulier sur l’histoire de sa personnalité. C’est donc un récit à la première personne « je » dont lequel celui qui écrit, signe le livre, celui qui raconte et celui dont on raconte sa vie sont une seule personne (auteur= narrateur= personnage personne). L’autobiographie se caractérise donc au moins par l’identité de l’auteur, de narrateur et de personnage. L’autobiographie est genre littéraire. Elle est comme une forme de la littérature personnelle comme le journal intime et les lettres personnelles mais elle se distingue de ses écritures par son caractère rétrospectif. L’auteur raconte les événements après les avoir vécu. Dans l’autobiographie, il y a toujours une relation entre le « moi » d’autrefois qui a vécu les histoires et le « moi » d’aujourd’hui qui les rapporte ou les raconte
III) Le pacte de l’autobiographie
L'auteur d'une autobiographie instaure un pacte avec ses lecteurs: il s'engage à être sincère, à ne pas déformer les faits, à ne pas mentir. Cependant il est difficile de raconter son passé sans le déformer. Parmi les difficultés que rencontre quelqu'un qui raconte sa vie, il y a :
§ le problème de la mémoire qui n'est pas toujours fidèle,
§ le souci de plaire au lecteur et de se montrer sous son meilleur jour,
§ le fait que celui qui écrit n'est plus exactement le même que celui qui a vécu les évènements racontés,
§ le refoulement de souvenirs douloureux,
§ la pudeur.
IV) Les enjeux de l’autobiographie
Pourquoi écrire une autobiographie ?
· Pour lutter contre le temps et l’oubli.
· Pour s’apaiser (se calmer).
· Pour le plaisir de l’écriture.
· Pour partager son intime avec le lecteur.
· Pour profiter les autres de ses propres expérience.
Pourquoi lire une autobiographie ?
· Pour profiter de la vie ou les leçons d’une vie.
· Pour comparer ma vie à celle de l’autre.
· Pour réfléchir à notre existence
· Pour prendre l’exemple.
V) Biographie d’Ahmed SEFRIOUI
Ahmed Sefrioui est issu d'une famille d’origine berbère, né à Fès en 1915 et décédé 25 février 2004, il est l'un des fondateurs de la littérature maghrébine d'expression française.
1) Ses études et formation:
Ø Etudes secondaires au collège Moulay Idriss à Fès. -Diplôme de fin d’études secondaires et brevet d’arabe classique.
Ø Stages en France et participation à des rencontres internationales et à des stages de musique.
2) Ses Activités administratives :
Ø 1938 : affectation au musée du Batha à Fès.
Ø 1954 : assistant de musée à Rabat.
Ø 1956 : chef du service de l’artisanat.
Ø 1957 : attaché de cabinet au Ministère de l’information et du Tourisme puis directeur de l’Office National du tourisme.
Ø 1959 : Directeur des Monuments historiques, des Arts et du Folklore.
Ø 1963 : Directeur des Affaires Culturelles puis directeur des Arts plastiques, chef de la division des monuments historiques, de l’archéologie et des musées.
3) Ses œuvres
Ø Le Chapelet d'ambre, 1949
Ø La Boîte à merveilles, 1954
Ø La Maison de servitude, 1973
Ø Le Jardin des sortilèges, 1989
VI) Présentation de l’œuvre
§ Les circonstances de histoire : L’époque et le lieu : L’enfance du narrateur (6ans) »1921 La médina de Fès Dar Chouaffa
§ La durée : Environ une année ; évocation des saisons
§ Epoque historique : Le Maroc sous la colonisation française.
§ Procédés narratifs : Alternance des temps du récit : passé simple et imparfait et des temps du discours (paroles rapportées intervention de l’adulte) Des retours en arrière Des changements de narrateurs (récit enchâssé)
§ Le statut du narrateur : Narrateur et personnage Si Mohamed (le je) mais le nom du personnage est différent de celui de l’auteur(Ahmed)
§ Les Personnages : Le narrateur, son père, sa mère, l’amie de sa mère (Lalla Aïcha) , La chouaffa et les voisins.
§ Les thèmes : Evocation de souvenirs d’enfance -les traditions - Les rapports sociaux - les peintures ethnographiques : les fêtes(Achoura), la solidarité : la disparition de Zineb, l’amitié : Lalla Zoubida et Lalla Aïcha, la mort, celle de Mohammed Ben Tahar, la polygamie le mari de Lalla Aïcha et la fille du coiffeur, l’éducation traditionnelle, incarnée par l’enseignement coranique, la crise financière qui fait basculer l’enfant, Sidi Mohammed, de la vie de l’Eden à la réalité de la vie des adultes, le retour triomphal du père, symbole de la force et de la sécurité.
§ Le GENRE : Roman autobiographique différence nom de l’auteur et celui du personnage principal. Date de parution : 1954
§ Nombre de chapitres : 12
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